Départ huit heures de la maison, vélos chargés sur le porte vélo, sacoches dans le coffre, bestioles dans l’habitacle de la voiture, il fallait pas qu’elles s’ennuient et il fallait surtout qu’elles profitent de notre conversation, elles en ont entendu des confidences…. Si elles pouvaient parler, elles vous en conteraient de belles. JP au volant, Marie à l’avant, sa broderie sur les genoux,(il ne faut pas perdre de temps, leur passager clandestin (en l’occurrence Marie Luce ) à l’arrière. Les muscles de la langue vont bon train, direction Pierre de Lumières à Saumure. Gilbert et Mimi ont concocté les visites pour les deux jours.
La précision suisse, Gilbert et Mimi nous espèrent sur le parking, la table est mise. Les Charbo nous suivent de près. Heureusement que Gilbert a passé la consigne, chacun s’occupe de pique nique, comme d’hab, personne ne l’a écouté et Mimi râle un peu à l’idée d’avoir des restes, un petit verre de rosé plus tard, le repas digne d’un roi terminé nous voilà partis visiter Terres de Lumières, je vous conseille vivement le détour si vous passez par là, exposés en troglodyte les monuments du Val de Loire taillés dans la pierre de Tuffeau n’auront plus de secret pour vous ( n’oubliez pas votre petite laine, il y fait frais !).. Gilbert et Mimi sont quant à eux visiter le jardin contigu, Mimi ne voulant pas aller découvrir la culture des champignons ( elle préfère les manger!)
Nous reprenons la voiture et nous nous dirigeons vers Angers où les deux J nous attendent avec impatience à l’hôtellerie du Bon Pasteur mais auparavant nous allons visiter le musée Jean Lurcat, hébergé dans l’hôpital St Jean. Après en avoir pris plein les mirettes nous nous dirigeons vers le cloître où nous méditons quelques instants, puis nous errons dans le jardin. Gilbert bat le rappel des troupes. Arrivés à l’hôtellerie du Bon Pasteur une agréable surprise nous attend, nos chambres sont spacieuses, respirent le propre, les vélos vont être à l’abri et les voitures garées dans un espace clôt.
Pour ne pas déroger aux bonne habitudes une fois les bagages déposés dans les chambres, nous voilà en quête d’un lieu où l’on pourra boire une petite mousse. Une guinguette au bord de l’eau nous tend les bras, que des jeunes ! ils nous regardaient comme si nous étions un EHPAD ambulant, ce qui nous a bien fait rire. Ils ne se sont pas doutés une minute que demain les vieux croulants allaient enfourcher leur vélo pour aller au Mont St Michel..
Retour à l’hôtel où un bon repas en attendait certain, les plus sages bien sûrs, quant aux autres après moultes discussions et après avoir dit qu’ils avaient été sages eurent droit à un repas un peu différent mais tout aussi délicieux.
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