ouf, quelle joie de quitter le gîte du relais St Michel de Domfront,,. Les cyclistes se demandaient bien ce qui les attendaient, le tarif étant pour le moins dérisoire., mais quand ils virent ce dans quoi ils allaient loger ils furent désappointés. Tout d’abord pour mettre les vélos au garage il fallait descendre cinq marches, puis une autre volée, pour les grands baisser la tête ou garder le casque, l’odeur qui régnait dans le garage ne laissait rien présagé de bon. L’entrée  était brute de béton sale, la porte d’entrée franchie, ils furent cueillis par un tapis de sol à la couleur indéfinissable, dégageant une odeur de poussière sale qui aurait bien mérité un bon coup d’aspirateur, mais peut être était il en panne ?. La cage d’escalier dégageait elle aussi une odeur de sale, une fois les chambres trouvées et ce ne fut pas une mince affaire, les numéros sur les chambres ne correspondant pas aux numéros sur les clefs, qu’elle ne fut pas la surprise de constater que les chambres sentaient le chien pas lavé… sans se concerter ils décidèrent de faire un courant d’air et pour cela ils ouvrirent grand les fenêtres et les portes, espérant ainsi chasser les mauvaises odeurs..sur les dessus de lit d’un autre âge étaient posées deux serviettes et un morceau de savon, serviettes qui ne devaient pas avoir vu la soupline  et ce depuis fort longtemps (peut être leur naissance selon la sage femme). Les filles étaient contentes inclus dans le prix elles auraient donc un peeling.. tant elles étaient râpeuses. JP voulut faire le curieux et eut le malheur s’ouvrir la porte du placard, sur le sol gisait un « je ne sais trop quoi »
Désabuses et en attendant que les mauvaises odeurs soient chassées par le puissant courant d’air, nos cyclistes descendirent dans le jardin où en attendant JM et Chantal avec qui ils échangèrent leur impression sur cet hébergement, cela ne devrait pas exister, il devrait être fermé. 
Se poser la question du repas du soir ? il fut correct et copieux, un point positif 

Hélas au retour malgré la ventilation l’odeur était là et bien là

la nuit quant à elle fut entrecoupée par les aboiements des chiens, les ronflements ou  les parlottes des voisins, on aurait pu se mêler de leur conversation. On était loin de l’hostellerie du Bon Pasteur à Angers où tout fut parfait mais on ne gagne pas à tous les coups 

Pour se remonter le moral, sur les conseils de Gilbert et Mimi,  ils partirent visiter les drôles de jardins de St Fraimbault, où ils purent réviser leur fables de La Fontaine illustrées par les enfants des écoles et les résidents des EHPAD
une fois la visite terminée ils dirent au revoir à Marie Luce et JM  qui regagnaient Auxerre

pour une première Chantal avala les faux plats et les descentes et  n’eut pas à rougir de sa prestation. Impériale elle avala sans rechigner la dernière côte qu’il fallait monter pour atteindre leur hôtel